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Le Processus participatif dans le Projet Intégré de Résorption des Bidonvilles a Djibouti

Chaque initiative de projet de développement vise un objectif principal. Celui de faire accéder la population à de meilleures conditions. Et depuis quelques années, les projets de développement reposent sur un modèle de pilotage opérationnel très intéressant : le processus participatif. Qu’est-ce cela veut dire ? Cela veut dire qu’il s’agit de renforcer les capacités des communautés à prendre en charge leur propre développement.

C’est également l’assertion de nombreux experts, qui soulignent que pour stimuler le développement socio-économique qui fait parfois défaut, les communautés n’ont d’autre choix que de prendre en main leur propre développement tout en collaborant à la recherche de solutions. 

L’expression « participation de la communauté » renvoie non pas à une simple participation à des activités décrites par les acteurs en charge des projets de développement tel que le Projet Intégré de Résorption des Bidonvilles (PIRB) à Djibouti, mais à la prise de décision sur les activités à entreprendre et les objectifs à poursuivre par la communauté. Le but étant de favoriser l’accès à la prise de décision. 

Les membres des comités, les groupes communautaires ( les leaders de quartier, les jeunes, les animateurs, le genre etc..), les autorités locales administratives, les institutions gouvernementales, ainsi que les responsables de projets sont engagés ensemble, ou du moins devront l’être, dans les initiatives de développement retenues par le processus participatif.

Par ailleurs, la communication est une composante essentielle dans le processus participatif. Tout intervenant dans ce type de projet, en l’occurence ici, dans le PIRB, qui travaille avec une communauté devient de ce fait un agent de communication. La façon d’approcher notre communauté locale, l’attitude adoptée dans l’interaction avec cette dernière, le degré de compréhension de leurs problèmes et la façon de les approcher, la manière de recueillir l’information et de la partager, tout cela implique une manière d’établir un processus de communication. C’est pourquoi, la manière dont la communication sera établie avec les gens conditionnera la façon dont ils se sentiront concernés par les problèmes qui les touchent. 

De ce fait, la communication participative est une action planifiée, fondée d’une part sur les processus participatifs et d’autre part sur les médias et la communication interpersonnelle afin d’identifier et de mettre en oeuvre une initiative concrète visant à solutionner le problème ou atteindre le but fixé.

Ce processus participatif conduira d’abord à l’identification des solutions possibles ou de scénarios réalisables puis à leur mise à l’essai et enfin en aboutissant à l’identification des conditions nécessaires en termes de partenariats, de connaissances et de conditions matérielles.

Le Processus participatif dans le Projet Intégré de Résorption des Bidonvilles a Djibouti
22 janvier 2020

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